Avant deux ans, nous ne connaissons pas le lien : nous sommes le lien. Le regard du nourrisson et celui de sa mère ne font qu’un champ de conscience. Puis les liquides se serrent, la frontière s’installe, et l’enfant cherche à combler ce vide en imitant, possédant, aimant. Ce lien du sang n’est donc pas celui des corps, mais celui de la Vie se souvenant d’elle-même à travers nous.