Ce nouvel épisode de la série LOGOS s’attarde sur le thème le plus universel et le plus mal compris de tous : l’Amour.

Celui dont tout le monde parle, celui que chacun cherche, mais que personne ne parvient à saisir durablement. Car dès qu’on a une idée de l’amour, il devient changeant. Il dépend alors des humeurs, des attentes, du temps ou de l’autre. Et tout ce qui change finit toujours par s’éteindre.

C’est le cœur du rêve humain : vivre à partir d’un amour qui fluctue, qui commence et se termine, et s’étonner ensuite de ne jamais pouvoir s’y reposer vraiment.

À travers le langage de conscience propre à la série, ce film nous invite à voir ce rêve pour ce qu’il est — un mécanisme de la conscience qui oscille sans fin entre attachement et perte, entre “je t’aime” et “je n’y arrive plus”.

Il ne s’agit pas ici d’un discours sur l’amour, mais d’une expérience directe : un dévoilement progressif du champ immobile dans lequel tout amour personnel prend naissance et s’éteint.

Le documentaire montre que cet Amour véritable n’a pas d’opposé.

Il ne dépend d’aucune condition, d’aucun objet, d’aucune personne.

C’est l’espace même de la Vie, ce fond silencieux et fiable qui ne fluctue jamais, que nous avons connu avant l’âge de deux ans, lorsque rien n’était encore séparé de rien.

Tant que nous cherchons à aimer ou à être aimés, nous restons dans le rêve du manque. Mais lorsque ce rêve se dissout, il ne reste que l’Amour dont on ne peut manquer, celui qui est toujours là, avant même que quiconque puisse le nommer.